Je termine à l’instant la lecture de “Winning”, par Jack Welch, l’ancien President & CEO de General Electric.
Je dois dire pour commencer que c’est sans doute le premier livre de management que je lis (mais qu’est-ce que j’ai lu jusqu’ici?). Vraiment un bouquin très intéressant, même si j’ai du mal accepter totalement le raisonement de Jack Welch, au premier abord. Pour commencer, le titre. “Gagner”: je dois vraiment avoir un problème car quand j’entends le terme “gagner”, je ne peux pas m’empêcher de penser aussi au perdant. Mais en analysant cette réflexion, je me suis rendu compte que c’était peut-être moins par sympathie pour le perdant, mais plutot par peur de perdre moi-même. Et si c’est le cas, c’est absolument idiot, car la peur paralyse et ne mène à rien. Jack dit “I think Winning is great. Not good —great”. Et quand on y pense c’est vrai. Ca fait du bien de gagner. On se sent bien, fier,… Je me rappelle du jour ou j’ai remporté le premier prix d’un concours de programmation organisé par l’ULB, et ressorti avec… un Macintosh. Ou encore (plus récemment) le jour ou j’ai gagné le premier prix du concours d’éloquence en Japonais (un billet d’avion pour le Japon!) Ca fait du bien de gagner. Vraiment.
Bon, ca c’est pour l’intro, mais pour la suite? Eh bien Jack Welch aborde un éventail de thèmes de management: allant de “comment embaucher la bonne personne”, à “comment réussir une acquisition” en passant par “comment sortir d’une crise”, “comment réussir son budget” ou même “comment virer des gens” (no comment…). Tout cela, en se basant sur quelques “piliers” qui lui sont chers: la candeur (la franchise), le droit à la parole et au respect pour chacun, ou encore la (très controversée) différentiation (ou: comment construire une méritocratie). Encore un fois, je dois dire que malgré son implaccable logique, j’ai parfois du mal à adhérer à tout ce qu’il dit, mais je retiendrai cependant certainement les 4E + P: Energy, Energize, Edge, Execution et Passion, qui formaient les valeurs de GE du temps de Welch (elles sont encore vraies, bien entendu, mais aujourd’hui avec Jeff Immelt, elles sont exprimées différemment).
Pour terminer, je vous livre une phrase que j’ai bien aimée:
“Before you are a leader, success is all about growing yourself. When you become a leader, success is all about growing others.”
En espérant pouvoir la mettre en pratique au quotidien.